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• 1887; mot angl. « 1. fin »♦ Anglic. Sport1 ♦ Fin d'un combat de boxe dont la durée n'est pas limitée. Des finishs ou des finish. Match au finish, qui doit se terminer par le knock-out ou l'abandon d'un adversaire (recomm. offic. à l'arraché). — Fig. et fam. Au finish : à l'usure, en épuisant les résistances. « même au finish tu ne m'auras pas » (Chr. Rochefort).2 ♦ Aptitude à finir (dans une course, une compétition). Coureur bien doué, mais qui manque encore de finish. Gagner au finish.finishn. m. SPORT Lutte en fin d'épreuve. L'emporter au finish.⇒FINISH, adv. et subst. masc.I.— Adv., pop. et fam. C'est fini, plus rien à faire ou à espérer. L'Anglais avait une flotte, mais une armée, finish! (ESN. Poilu 1919, p. 240). Finish l'extase (MONTHERL., Démon bien, 1937, p. 1256).II.— Subst. masc., SP. et p. anal. dans d'autres compétitions.A.— Au finish. Mené jusqu'à la défaite décisive d'un adversaire. Les deux filous (...) engagèrent un match de boxe au finish (Matin, 5 août 1916, p. 2, col. 5 ds ID., Notes compl. Poilu, 1956). À la cinquième manche, la discussion prit l'allure d'une lutte au finish (L'Auto, 3 juin 1934, p. 1 ds GRUBB, Fr. sp. neol., 1937, p. 39).♦ [Sans prép.] Fin décisive d'une compétition. P. anal. « L'Allemagne décida qu'il fallait un finish avec l'Angleterre », interview de Lloyd George (L'Œuvre, 30 sept. 1916, p. 4, col. 2 ds ESN. Poilu 1919, p. 240).B.— Aptitude d'un athlète à bien terminer, en force, une compétition. L'on m'avait mis en garde notamment contre le finish de mon principal adversaire (Match, 23 oct. 1934, p. 7 ds ESN. Poilu 1919, p. 240). Manque de « finish » chez les avants (L'Auto, 18 janv. 1937).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1863 « établissement où l'on va finir une soirée » (TAWE, Litt. Angl., III, ch. 1 ds BONN., p. 58); 2. a) 1904 sp. « fin, derniers instants d'une compétition » (ROMAIN, Sport Univ. Ill., p. 742, col. 1, ibid.); b) 1934 sp. « aptitude à se surpasser dans les derniers instants d'une compétition » (Match, loc. cit.). Empr. à l'angl. finish « fin, finition » attesté dep. 1859 au sens 1 et dep. 1875 comme terme de sp. (NED), subst. verbal de to finish « finir » issu au Moy. Âge du fr. finir. Fréq. abs. littér. :2. Bbg. BECKER (K.). Sportanglizismen im modernen Französisch. Meisenheim, 1970, p. 49, 73, 136, 325. — QUEM. DDL t. 1.
finish [finiʃ] n. m.❖1 Sport. Fin d'un combat de boxe dont la durée n'est pas limitée. || Match au finish, qui se termine nécessairement par le knock-out ou l'abandon d'un adversaire.1 (…) tabasse-le dans les cordes jusqu'au finish s'il fait le méchant.P. Mac Orlan, la Bandera, VI.♦ Fig. et fam. || Au finish : à l'usure. || Il l'a eu au finish.2 Cette espérance me rendit la force de le supporter : non, même au finish tu ne m'auras pas. Mon amour est plus fort que toi (…)Christiane Rochefort, le Repos du guerrier, II, IV, p. 181.REM. L'Administration française (1973) conseille de remplacer cet anglicisme par à l'arraché. L'emporter à l'arraché.2 Aptitude à finir (dans une course, une compétition). || Coureur bien doué, mais qui manque encore de finish. || Il a un redoutable finish. ⇒ Pointe. || Gagner au finish, par un meilleur finish que l'adversaire. || Photo-finish : photo de l'arrivée d'une course.
Encyclopédie Universelle. 2012.